Le feuillardier de Tamnies


Le feuillardier raconte son métier en patois

L'Atelier recueil a rouvert les portes des veillées occitanes animées par Daniel Chavaroche. Lundi, l'atelier accueillait Guy Phelip, feuillardier, on pourrait presque dire de naissance.

Il est entré dans le feuillard avec son père et son grand-père, dès l'enfance, au Petit-Salignac à Tamniès. Il reste un des derniers à exercer en Dordogne, « un des plus jeunes ou un des moins vieux » dit-il.

Les feuillardiers n'ont pas attendu « l'économie durable » pour respecter la nature tout en se procurant avec des moyens modestes un revenu substantiel, complément appréciable des petites exploitations fermières d'hier. Un travail que Guy a aimé dès sa plus tendre enfance.
Les enfants et l'Opinel

Il a appris simplement avec son père, d'abord à tailler un sifflet. « L'Opinel n'était pas considéré alors comme un outil dangereux, les enfants le maniaient avec prudence et le respectaient. » « Tu le perds pas surtout, et tu le prêtes à "déguin" », c'étaient les seules consignes, avec les conseils de prudence.

Quarante-six ans plus tard, Guy parle de son métier avec passion. « Savez-vous que les plus beaux cercles sont encore utilisés pour les barriques des crus les plus prestigieux ? 200 à 250 000 cercles sont encore produits chaque année. »

Les membres de l'atelier entretiennent leur patrimoine culturel par leurs rencontres mensuelles autour de l'occitan. Lundi soir, Guy Phelip a fait toute son intervention en patois, pour le plaisir de tous.

La prochaine soirée se déroulera le 20 décembre, un nouvel intervenant parlera de la fête de Noël et de ses origines païennes et religieuses.

Tamniès · Dordogne
http://www.terredepierres.com

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